Produced by Ebooks libres et gratuits (Bruno, Coolmicro

and Fred); this text is also available athttp://www.ebooksgratuits.com

Jules VerneLE VILLAGE AÉRIEN(1901)

Table des matières

CHAPITRE I Après une longue étape
CHAPITRE II Les feux mouvants
CHAPITRE III Dispersion
CHAPITRE IV Parti à prendre, parti pris
CHAPITRE V Première journée de marche
CHAPITRE VI Après une longue étape
CHAPITRE VII La cage vide
CHAPITRE VIII Le docteur Johausen
CHAPITRE IX Au courant du rio Johausen
CHAPITRE X Ngora!
CHAPITRE XI La journée du 19 Mars
CHAPITRE XII Sous bois
CHAPITRE XIII Le village aérien
CHAPITRE XIV Les Wagddis
CHAPITRE XV Trois semaines d'études
CHAPITRE XVI Sa Majesté Msélo-Tala-Tala
CHAPITRE XVII En quel état le docteur Johausen!
CHAPITRE XVIII Brusque dénouement

CHAPITRE IAprès une longue étape

«Et le Congo américain, demanda Max Huber, il n'en est donc pasencore question?…

— À quoi bon, mon cher Max?… répondit John Cort. Est-ce que lesvastes espaces nous manquent aux États-Unis?… Que de régionsneuves et désertes à visiter entre l'Alaska et le Texas!… Avantd'aller coloniser au dehors, mieux vaut coloniser au dedans, jepense…

— Eh! mon cher John, les nations européennes finiront par s'êtrepartagé l'Afrique, si les choses continuent — soit une superficied'environ trois milliards d'hectares!… Les Américains lesabandonneront-ils en totalité aux Anglais, aux Allemands, auxHollandais, aux Portugais, aux Français, aux Italiens, auxEspagnols, aux Belges?…

— Les Américains n'en ont que faire — pas plus que les Russes,répliqua John Cort, et pour la même raison…

— Laquelle?

— C'est qu'il est inutile de se fatiguer les jambes, lorsqu'ilsuffit d'étendre le bras…

— Bon! mon cher John, le gouvernement fédéral réclamera, un jourou l'autre, sa part du gâteau africain… Il y a un Congofrançais, un Congo belge, un Congo allemand, sans compter le Congoindépendant, et celui-ci n'attend que l'occasion de sacrifier sonindépendance!… Et tout ce pays que nous venons de parcourirdepuis trois mois…

— En curieux, en simples curieux, Max, non en conquérants…

— La différence n'est pas considérable, digne citoyen des États-Unis, déclara Max Huber. Je le répète, en cette partie del'Afrique, l'Union pourrait se tailler une colonie superbe… Ontrouve là des territoires fertiles qui ne demandent qu'à utiliserleur fertilité, sous l'influence d'une irrigation généreuse dontla nature a fait tous les frais. Ils possèdent un réseau liquidequi ne tarit jamais…

— Même par cette abominable chaleur, observa John Cort, enépongeant son front calciné par le soleil tropical.

— Bah! n'y prenons plus garde! reprit Max Huber. Est-ce que nousne sommes pas acclimatés, je dirai négrifiés, si vous n'y voyezpas d'inconvénient, cher ami?… Nous voici en mars seulement, etparlez-moi des températures de juillet, d'août, lorsque les rayonssolaires vous percent la peau comme des vrilles de feu!…

— N'importe, Max, nous aurons quelque peine à devenir Pahouins ouZanzibarites, avec notre léger épiderme de Français etd'Américain! J'en conviens, cependant, nous allons achever unebelle et intéressante campagne que la bonne fortune a favorisée…Mais il me tarde d'être de retour à Lib

...

BU KİTABI OKUMAK İÇİN ÜYE OLUN VEYA GİRİŞ YAPIN!


Sitemize Üyelik ÜCRETSİZDİR!